Autour d’Alistair (responsable du centre ressources à Larretxea) et dans le strict respect des règles sanitaires nous avons pendant 2 heures découvert l’intérêt de la laisse de mer:

C’est l’accumulation de débris apportés et laissés par la marée haute en haut de plage.

Nous étions tout de suite dans le vif du sujet, découvrant à notre arrivée que notre sujet d’étude venait d’être en grande partie ramassé par les services de la voirie!

On voit donc qu’il y a du travail pour expliquer que la laisse de mer n’est pas sale (même si quelques débris dus à l’activité humaine s’y retrouvent) et est très utile:

• Rôle fixateur: retient le sable
• Rôle écologique: sert à la chaine alimentaire, apportant les matières organiques enrichissant le milieu minéral de la plage. Véritable garde-manger pour les oiseaux (limicoles en particulier)

Nous avons installé nos carrés d’observation et avons pu repérer et identifier nombre d’espèces d’algues, fidèlement notées dans le protocole d’études proposé par le Muséum National d’Histoire Naturelle.

Cette étude étant effectuée sur tout le littoral atlantique et de la Manche, permet de repérer les espèces, leur quantité, l’évolution de leur présence (indicateur précieux du réchauffement climatique par exemple…).

Le CPIE redémarre ses activités avec brio et nous étions particulièrement heureux de retrouver cet esprit sympathique de sorties instructives, chaleureuses qui nous avait beaucoup manquées!

Jacqueline et Marie (les fouilleuses de sable) et Jean-Pierre (le photographe).

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