LA MORT DU CYGNE
La triste fin d'un cygne noir en baie de Txingudi a provoqué à juste titre l'indignation générale. Au-delà de la nécessaire sanction pénale qu'entraine un tel acte délictueux, cela nous rappelle l'importance de continuer inlassablement l'éducation et la sensibilisation au respect du vivant sous toutes ses formes.
| 08 Février 2022
La "vie sauvage" avec laquelle nous partageons notre vie plus ou moins urbanisée s'impose avec bonheur pour certains, gêne pour d'autres.
Apprécier les "sauvages de nos rues" et ne plus les considérer comme des herbes folles à éradiquer, découvrir ce qui se cache dans la "laisse de mer" et non plus demander des plages "propres débarrassées des algues", découvrir la diversité des oiseaux qui trouvent encore des espaces préservés pour les accueillir...
Il y a beaucoup à apprendre dans l'intérêt de tous.
Nous avons la grande chance de partager des espaces de nature exceptionnels: Baie de Txingudi, Domaine d'Abbadia, Corniche Basque.
Ces lieux nécessitent à la fois préservation et respect des modes de vie.
Il ne s'agit pas de les transformer en musée mais chercher à trouver un équilibre harmonieux entre des usages et des intérêts qui peuvent sembler s'opposer.
Riverains, professionnels, agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, chasseurs, sportifs, promeneurs, nous sommes tous concernés par la compréhension, la préservation et l'équilibre de ce qui nous entoure.
Le travail fructueux avec les jeunes, l'intérêt pour les conférences et les sorties nature nous confortent dans la pertinence de ce travail de sensibilisation.
Permettre de susciter la curiosité, communiquer des informations scientifiques, et nous l'espérons transformer chacun en ambassadeur et passeur de ce savoir partagé: Telles sont nos missions au CPIE et avec le réseau des partenaires transfrontaliers...
En espérant que de stupides et criminels gestes attaquant le bien commun d'un environnement naturel préservé ne se produisent plus.
Jacqueline RIQUIER
Présidente du CPIE Littoral basque